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AFRIQUE

Marcel Mézy en Afrique

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Dans les pas de Marcel Mézy
chez les paysans togolais

 

Au printemps dernier, Marcel Mézy s'est rendu au Togo avec l'une de ses ingénieurs, Marie Baert, afin de mettre en place des essais, d'organiser un stage de formation et de nouer des liens avec l'Université de Lomé. Un voyage d'une grande richesse professionnelle et humaine.

Marcel Mézy au Togo

« Nous avons plein de terres qui ne sont pas cultivées. Il faut y ramener tous ces jeunes qui quittent les campagnes pour venir faire "taxi-moto" à Lomé. Ce procédé peut nous aider à freiner l'exode rural ».

Sur la terre africaine, Marcel Mézy est un homme heureux. Au Togo, il a monté une structure pour faire en sorte que les paysans, les maraîchers togolais, se prennent en main avant qu'il ne soit trop tard : « Je veux leur offrir les moyens de s'en sortir grâce à mon procédé de fertilisation. C'est pour ça que je veux qu'on fasse des essais grandeur nature afin qu'ils comprennent ses effets et qu'ils apprennent à s'en servir. A 70 ans, si j'arrive à aider ces paysans, à faire en sorte qu'ils prennent leur destin en main, j'aurai réalisé un des grands rêves de ma vie. On est dans une réflexion avant tout philosophique, pas financière ».

En ce mois d'avril 2012, Marcel Mézy, accompagné de Marie Baert, ingénieure agronome à Mézagri, débarque à Lomé afin d'animer un stage avec une soixantaine de technico-commerciaux, de leaders syndicaux, de leaders maraîchers et d'ingénieurs agronomes.

3 AGK, la structure qui représente Marcel Mézy au Togo, a bien fait les choses. Ces trois jours seront d'une incomparable richesse. Zacharie Agboka, ingénieur agronome, ne cache pas son enthousiasme : « La première visite de Marcel Mézy ici avait fait beaucoup de bruit. L'Ecole Supérieure d'Agronomie doit à tout prix être un support derrière ce produit. J'ai confié tout le projet au département Sciences du sol de l'Université. Ils sont très intéressés. Il faut que nous soyons forts, qu'il y ait un comité scientifique très fort ». Kofi Agbenene, paysan malicieux, abonde dans son sens : « Nos terres sont bloquées. Il faut les régénérer et je pense que nous sommes au début d'un projet d'ambitieux. Nous avons plein de terres qui ne sont pas cultivées. Il faut y ramener tous ces jeunes qui quittent les campagnes pour venir faire "taxi-moto" à Lomé. Ce procédé peut nous aider à freiner l'exode rural ».

« Vous pouvez être fier de ce que vous apportez à l'humanité. »

En ce dimanche matin, Lys Djamie, animatrice à la télévision togolaise, accueille Marcel Mézy dans le cadre de son émission en direct L'bala. « Comment ça va ? » en Cabyé, la langue d'une ethnie du nord du Togo. Trente-cinq minutes d'émission autour desquelles Marcel Mézy explique inlassablement la mission qu'il se fixe pour le Togo : « J'ai toujours pensé que nous pouvions fertiliser naturellement les sols. C'est une grande fierté pour moi d'être ici aujourd'hui pour aider le monde agricole togolais. » L'animatrice : « L'industrie chimique, vous venez donc lui arracher son beefsteak ? » Rires autour de la table avant qu'Abraham, représentant de 3AGK ne conclue : « Ce produit améliore la qualité des semences et va régénérer notre terre. » Le dernier mot pour Lys : « Vous pouvez être fier de ce que vous apportez à l'humanité. »

« Avec Marcel Mézy, je sens une grande complicité. »

Direction l'intérieur des terres, et à deux heures de Lomé, premier arrêt chez Antoine Konou, secrétaire de 3AGK, et responsable d'une ferme expérimentale : « Ce procédé correspond exactement à ma philosophie. Les plantes, ce sont comme des nourrissons dont la mère est la terre. Il vaut mieux bien nourrir la maman pour que le lait maternel nourrisse bien l'enfant. Voir que ce qui se fait en Europe se répercute aussi rapidement en Afrique, c'est quelque chose de gratifiant pour nous. Il ne faut pas que le monde agricole prenne l'habitude des engrais chimiques. La situation n'est pas encore désespérée mais il est grand temps qu'on fasse quelque chose. » Antoine apprécie l'organisation de ce stage de formation, conscient que c'est par ce genre d'initiative que les pratiques culturales évolueront : « Avec Marcel Mézy, je sens une grande complicité, une réelle envie de partager. Ça nous change de beaucoup de pratiques. Très souvent, l'aide extérieure qu'on nous accorde, c'est de l'opium pour nous. Ça nous endort. Avec Marcel Mézy, c'est au contraire beaucoup d'excitation qui nous envahit. » Marcel Mézy pose avec Antoine devant le premier oranger traité avec son procédé et continue de prodiguer ses conseils.

Soixante stagiaires venus de tout le pays

En ce lundi matin, il règne une grande animation à l'INFA (l'Institut National de Formation Agricole) de Tové à Kpalimé, dans le centre du pays. Une affiche annonce la couleur : « Depuis trente ans, l'Europe applique le procédé Marcel Mézy. Pourquoi le Togo en serait-il privé ? » Une soixante de femmes et d'hommes sont arrivés ici en car, en voiture, en stop, venant de la région centrale de Sofodé, ou d’autres régions : Plateaux, Savanes, Kara ou Maritime. Abraham se fait animateur : « Ce stage a pour but que vous vous appropriiez la pratique culturale avec ce procédé. C'est maintenant que nous prenons le train pour mettre en place une passerelle entre les scientifiques de l'agriculture et les paysans. »

Discussions sur l'humus, les micro-organismes, les stagiaires boivent les paroles de Marcel Mézy : « Je suis paysan, je ne veux pas rouler les paysans. Si tous les paysans du monde se donnaient la main, on n'en serait pas là. Je veux que vous soyez convaincu que notre procédé permet de redonner vie à des sols malades. » Antoine Konou prend le relais, trouve les mots qu'il faut et captive son auditoire : « Il faut mettre à la disposition de la terre ce dont elle a besoin. Il faut cultiver la terre sans jamais la tarir. C'est ce que fait le procédé Marcel Mézy. »

Durant tout l'après-midi, chaque représentant des cinq régions du Togo, explique les pratiques culturales en cours chez lui. Maïs, oignons, igname, gombo, ananas, riz, piments, cultures maraîchères, toutes les productions sont passées au crible et pour chaque variété citée, une solution est proposée avec le procédé. L'engrais chimique est déjà bien présent dans de nombreuses cultures et le but de ce stage est avant tout de trouver des alternatives à ces pratiques.


Le mardi, une première interrogation collective permet de faire la synthèse d'une journée passée à échanger. Marcel Mézy va un peu plus loin dans ses explications : « On fait un engrais vert microscopique. On ramène de la matière organique au sol grâce aux microorganismes. » Marcel Mézy évoque les produits incompatibles avec le procédé, parle longuement des effets néfastes des fongicides et pesticides : « Je me bats contre Monsanto qui malheureusement est déjà arrivé en Afrique. »

L'heure est aux recettes locales. Chacun évoque les plantes qu'il utilise pour lutter contre les pucerons, la fusariose ou encore la pyrale, cette larve de papillon dévastatrice. Marcel Mézy demande aux représentants de 3AGK, de noter toutes ces pratiques afin qu'elles soient diffusées par la suite à tous les adhérents. Lawson, un maraîcher de la région de Lomé, a été un des premiers à tester le procédé et témoigne : « Ça a très bien marché sur les épinards et les oignons. Les papillons ne se sont pas posés sur les épinards et je n'ai pas eu d'attaque sur les oignons, sûrement parce que les plantes sont plus résistantes. J'ai eu une production très verte comme si j'avais mis de l'azote et en plus il y a une vraie progression au niveau du goût. »

Il est l'heure de passer à la pratique. Dans les champs de l'INFA de Kpalimé, Marcel Mézy va passer plusieurs heures sous un soleil de plomb afin d'expliquer aux stagiaires les méthodes d'application du produit. Marcel a un sourire d'enfant devant un arbre de Noël : « On a fait de beaux essais. Je suis si heureux de démarrer cette aventure en Afrique. » Les paysans applaudissent. Marcel aussi applaudit. Soirée de fête à Kpalimé. Un groupe de femmes de la région des Plateaux danse et chante au rythme des tamtams. Marcel va se joindre à elles jusqu'à l'épuisement. Le lendemain matin, il lui restera à poser avec chaque délégation avant que les stagiaires ne reçoivent leurs diplômes. Chacun va repartir, quelquefois pour un long voyage avant de rejoindre son village. Trois essais vont être faits par région sur trois cultures ciblées et une surface de deux hectares. L'aventure est en route.

« Jusqu'au bout de ma vie, je serai à leurs côtés. »

Retour sur Lomé, avec en ce dernier jour de visite, une rencontre fort instructive à l'Ecole Supérieure d'Agronomie de l'Université de Lomé. Le directeur, le professeur Gado Tchangbedji, se montre d'emblée très direct : « Ça me fait plaisir que les travaux aient commencé car nous avons vraiment envie de travailler avec vous ». Marcel Mézy le remercie pour son accueil et présente son procédé. Le directeur espère pouvoir faire démarrer très vite l'expérimentation : « Nous allons mettre à votre disposition nos stations afin de couvrir toute la gamme climatique du pays pour mieux comprendre le comportement de votre produit. Nos enseignants-chercheurs mèneront de la recherche ciblée sur son comportement. Il faut que nous soyons très pointus afin de soutenir un dossier de demande d'homologation du procédé au Togo. »

A la fraîche, les maraîchers de Lomé attendent Marcel Mézy pour lui montrer leurs premières cultures avec le procédé sur des oignons, des betteraves rouges, des épinards et des salades. Marcel Mézy est épuisé mais tellement heureux : « Je vis mon rêve. Je parle avec mon cœur. J'ai l'impression d'arriver au bout du tunnel et de voir le ciel qui s'éclaircit. Il faudrait que je meure en Afrique. La boucle serait bouclée. »

Il y aura encore le vendredi, une visite de rizières à une heure et demi de pistes de Lomé puis un long échange avec Rémi Degboe, de l'Union des Sociétés Coopératives, producteur de pommes de terre.

Le voyage se termine. L'aventure en terre africaine vient de franchir un pas décisif. Le mot de la fin à Marcel Mézy : « J'ai retrouvé ici des gens vrais, des paysans comme je les aime, tous animés d'une formidable envie d'apprendre. Jusqu'au bout de ma vie je serai à leurs côtés. »


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